Les voitures-radar privées débarquent !
- Les sociétés privées désignées pour la conduite des voitures-radar ne sont en aucune manière rémunérées en fonction du nombre de flashs effectués pendant le temps de la conduite, ce qui est expressément prévu par le contrat qui lie l'État à son prestataire. Aucune personne employée par ce prestataire, qu'il s'agisse du conducteur de la voiture ou de son management, n'est informée que la voiture flashe et du nombre de flashs.
- les Peugeot 308 (ndlr : parmi d’autres modèles !) présentées ce matin à la préfecture d’Évreux restent propriété de l’État. Lorsqu’elles ne sont pas utilisées, ces voitures sont stationnées sur des sites de police ou de gendarmerie.
- Tous les paramètres du trajet suivi pendant une tournée (heure, position, arrêts, ralentissements) sont enregistrés en temps réel par le supérieur hiérarchique du conducteur. Ce coordinateur localise sur un écran toutes les voitures-radar en circulation gérées par son entreprise. Si le conducteur s’écarte du parcours indiqué, le coordinateur en est immédiatement informé grâce à la géolocalisation.
- Dans les voitures-radar à conduite externalisée, une intervention humaine n’est plus nécessaire pour régler en permanence la vitesse limite autorisée (VLA) dans une zone traversée. Le réglage de la VLA s’effectue automatiquement grâce au GPS. Parallèlement, des caméras situées à l’avant et à l’arrière du véhicule lisent les panneaux de limitation de vitesse situés sur le parcours pour confirmer l’exactitude de la vitesse à contrôler.
- Le flash fonctionne de façon totalement invisible grâce à son dispositif infrarouge.
- À terme, tout le parc de voitures-radar, actuellement conduites par deux policiers ou gendarmes, seront transformées en mode «conduite externalisée ». Après la Normandie, un deuxième marché sera lancé prochainement pour l’équipement d’une ou plusieurs régions. Le territoire métropolitain sera intégralement équipé d’ici à 2020.
Lorsque la voiture-radar circulera, son conducteur n’aura aucune indication relative au constat d’infractions par le mécanisme qu’il transporte : il ne saura ni quel véhicule a été photographié, ni combien. Il en va de même pour l’entreprise qui l’embauche, qui ne pourra jamais accéder à la partie concernant les clichés de verbalisation, ni connaître le nombre d’infractions constatées par le biais des véhicules dont il a la charge durant leur conduite (les véhicules, lorsqu’ils ne seront pas utilisés, seront garés dans les locaux de la police ou de la gendarmerie).
Les données enregistrées par les voitures-radar seront envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation. Ces officiers de police judiciaire, qui constatent et valident l’infraction, seront les mêmes que pour les radars fixes et les actuelles voitures-radar : ce sont les policiers et les gendarmes du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) au sein du Centre national de traitement (CNT) situé à Rennes.
"L'idée est d'augmenter la capacité de flasher", a précisé Emmanuel Barbe (délégué interministériel à la sécurité routière). L'objectif assigné aux sociétés privées sera en effet d'opérer 8 heures par jour, tous les jours, y compris les jours fériés et la nuit".
Le fait que maintenant, se soit des sociétés privées, cela va permettre de libérer du temps de travail pour les forces de l’ordre, qu’elles consacreront à des tâches plus en adéquation avec leur qualification au profit de la lutte contre la délinquance et la protection de la population, tel que la recherche des conduites en état d’ivresse ou encore après prise de stupéfiants. Elle permettra également d’augmenter le temps d’usage des voitures-radar afin d’assurer un meilleur respect des limitations de vitesse sur l’ensemble du réseau.
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