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Serait-ce la fin des signalements de contrôle policier chez Waze et Coyotte ? C’est en tout cas, ce que prévoit le gouvernement, il veut ainsi que les signalements de contrôles policiers soient supprimés sur ces 2 grandes applications.

Cette nouvelle qui ne passe pas facilement pour les automobilistes, déjà en colère depuis plusieurs semaines suite à l’augmentation des prix des carburants. Le gouvernement envisage de faire disparaître les signalements de contrôles de police, qui apparaissent actuellement sur les applications GPS que sont Waze et Coyote.
 
Cette décision serait motivée par un certain « agacement » de la part des forces de l’ordre, qui estiment que les nombreux signalements concernant les actions menées par des policiers permettent aux criminels d’esquiver les barrages de police. 
Sur ces 2 applications, les utilisateurs ont pour habitude de signaler des accidents, des embouteillages mais aussi la présence de policiers et, bien entendu, des contrôles et autres barrages mis en services par ces derniers. Le gouvernement souhaite donc s’attaquer à cette pratique.

Les contrôles de vitesse ne seront pas concernés

Un projet de loi, dont l’objectif est d’obliger les opérateurs à rendre invisibles certains signalements, a d’ailleurs été soumis au Conseil d’état, selon nos confrères du Parisien. Ce projet devrait être présenté en Conseil des ministres le mois prochain. 
En théorie, ces suppressions concerneraient uniquement les signalements faisant état d’opérations anti-terroristes, de contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants, ou encore de recherches de criminels. Les contrôles de vitesses ne seront pas concernés et pourront toujours être signalés par les automobilistes, sans être supprimés.
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Si d’aventure le projet de loi venait à être entériné, les forces de l’ordre pourront contraindre les applications à bloquer les signalements mentionnant leur présence, pendant une durée allant de 3 à 24 heures. D’autre part, des sanctions seront applicables. Ainsi, en cas de non-respect de ces requêtes policières, les opérateurs pourraient encourir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Interrogé par BFM TV, le PDG de Coyote, Fabien Pierlot, a assuré que son entreprise était d’accord sur le principe, mais s’est montré perplexe quant à la mise en place d’une telle mesure. « Nous sommes favorables au fait de mieux protéger des opérations visant à lutter contre le terrorisme ou le trafic de stupéfiants. En revanche, nous émettons des réserves sur la mise en œuvre d’un tel dispositif », a-t-il ainsi déclaré.

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