C’est un capteur dit « actif », car il crée son signal électrique indépendamment de toute source d’alimentation extérieure.
Le capteur inductif est composé d’un noyau magnétique (aimant) implanté au cœur d’un bobinage relié à ses deux extrémités à 2 fils électriques reliés au calculateur. Il est fixé en regard d’une couronne dentée solidaire du volant moteur (donc de la position du piston moteur de référence). En général, cette couronne possède 60 dents moins 2 manquantes consécutives (moteur 4 cylindres).
Bon à savoir : selon le principe de l’électromagnétisme, le défilement de ces dents devant le noyau magnétique, en perturbant le champ magnétique de celui-ci, crée un courant induit proportionnel à la vitesse de rotation de la couronne.
À l’oscilloscope, on visualise une courbe sinusoïdale avec 58 signaux de période égale (durée de chaque signal) + 1 signal de période plus importante correspondant aux 2 dents manquantes.
Ces signaux électriques envoyés au calculateur permettent respectivement par leur fréquence et par leur période de déterminer la vitesse moteur et la position du piston de référence. Cette information permettra le déclenchement de l’injection de carburant et son dosage au moment opportun (et le point d’allumage pour le moteur essence).
Bon à savoir : la double dent est positionnée 120° avant le point mort haut soit 360 : 60 = 6°/dent donc 120 : 6 = 20 dents avant le PMH (ceci pour informer plus tôt le calculateur de la position vilebrequin).