LES BOUGIES D’ALLUMAGE EN AUTOMOBILE

Ces dernières étant branchées à une source d’énergie électrique (bobine d’allumage/tête de delco), les bougies doivent être allumées à un moment très précis d’un cycle! Dans le cas d’un moteur à 4 cylindres, l’allumage de chacune d’entre elles doit se faire à un instant particulier (les pistons ayant chacun une position différente à un instant T). Plus d’informations sur l’allumage de manière globale et plus complète dans l’article mécanique “Allumage” disponible ICI 🙂

Sur la plupart des moteurs à combustion interne classique, ces bougies sont visibles dans la culasse au centre du siège de soupape. 

Sur un véhicule, il est généralement recommandé de changer les bougies d’allumage tous les 20 000 km environ.

 
Votre moteur manque en puissance ?
 
Cela peut venir probablement d’une bougie ayant rendu l’âme, par ailleurs, ce n’est pas le seul élément qui peut faire en sorte que votre moteur manque de puissance. Mais vous pouvez commencer par regarder les bougies.  Une bougie ne pouvant plus délivrer l’étincelle pour déclencher la combustion dans le cylindre, vous tournerez sur un cylindre en moins, quand une bougie a fait son temps, elle devient noire/grisâtre au niveau de l’électrode (partie qui se situe dans la chambre de combustion) et ne produit plus alors, plus d’étincelle. Vous pouvez si vous voulez contrôler vous-même vos bougies d’allumage, vérifier en plus après avoir vérifier visuellement l’état de ces dernière, utiliser un jeu de cales, et en fonction de la revue technique de votre voiture, voir l’entrefer de l’électrode pour voir si elle n’est pas modifiée (en faisant tomber une bougie d’allumage, il y a des chances de modifier l’entrefer de l’électrode et donc l’étincelle peut ne plus apparaître, il faut donc utiliser un jeu de cales pour retrouver un entrefer correct et avoir à nouveau l’apparition d’une étincelle). 

Dans les moteurs à combustion interne, les bielles transforment le mouvement alternatif rectiligne des pistons en un mouvement rotatif quasi continu du vilebrequin. La bielle comporte deux alésages circulaires, l’un de petit diamètre, appelé pied de bielle, et l’autre de grand diamètre, appelé tête de bielle.

 

 

Le pied de bielle est engagé autour de l’axe du piston. La friction entre la bielle et l’axe est réduite par l’interposition entre les deux pièces mobiles d’une bague circulaire recouverte ou constituée de métal anti-friction (bronze, par exemple), ou de roulements (à aiguilles le plus souvent).